Comme le sommeil représente environ le tiers d’une vie, il est important que celui-ci soit de qualité, car il évoque un facteur essentiel de bonne santé physique, intellectuelle et émotionnelle. Il y a de bonnes positions pour dormir et il y en a à éviter. Voici les recommandations du Dr. Gaudy à ce propos.
L’importance du sommeil
Le manque de sommeil met l’organisme dans un état de moindre résistance aux agressions que nous subissons jour après jour. D’ailleurs, certains troubles cardiaques, digestifs, dermatologiques, hépatiques, circulatoires et nerveux sont le résultat d’un mauvais sommeil.
Le bon sommeil est irremplaçable et lorsqu’on dort mal il n’y a plus cette reconstitution des forces de l’individu par régénération des cellules, des tissus et des organes. D’autre part, des expériences ont démontré que celui qui n’a pas bien dormi dépense dans la journée beaucoup plus d’énergie que les autres à travail égal, au moins 25% de plus. On récupère moins bien et on dépense plus d’énergie : bref on amplifie chaque jour notre fatigue. Bien dormir est donc capital.
Saviez-vous qu’il est plus facile qu’on pense de se blesser en dormant ?
Puisqu’on passe beaucoup de temps à dormir, il est important d’adopter une bonne position lors de notre sommeil.
Voici quelques conseils :
L’oreiller orthopédique est fortement recommandé
Les caractéristiques importantes dans le choix d’un bon oreiller sont :
- Sa dimension doit être adaptée à la morphologie de la personne. C’est-à-dire que lorsqu’on se couche sur le côté, l’oreiller doit remplir l’espace entre le matelas et le cou (épaisseur de l’épaule) afin de garder le cou en ligne avec le reste de la colonne vertébrale.
- Il doit être creusé au centre et bombé en périphérie pour supporter adéquatement la courbe cervicale.
- Il doit être relativement ferme et doit garder sa forme malgré le poids de la tête.
On peut adopter la position couchée sur le dos ou sur le côté, mais jamais sur le ventre. Il faut éviter de dormir sur le ventre, car cette position crée des tensions à la région lombaire. De plus, cette position surcharge les articulations cervicales et thoraciques.